Le marteau-piqueur nous sort du « lit», le monastère qui nous surplombe, est en travaux mais conserve des horaires matinaux. Les visites de ces lieux perchés sur leurs pics, séparés du monde, proche du paradis, sont grandioses.
Le gardien de ce temple de silence nous raconte l’histoire du lieu, nous fait un cours de théologie et nous offre des loukoums.
Notre alimentation pour ces quelques jours d’itinérances est très réduite, car nous sommes en autonomie complètes, nous portons nos humbles « repas », ainsi que notre couchage et notre matériel d’escalade.
Diner de la veille : conserve de raviolis et carottes.
Déjeuner : carottes, amandes, miel.
Découverte d'une grotte habitée par les tribus nomades puis par quelques ermites au XIème siècle
Musardant aux milieux de ces pierres polies par la pluie et l’érosion, ces falaises où, seule l’eau s’infiltre, nous trouvons une terrasse avec un départ d’escalade. À nous la voie (7+) que Gus monte en tête, à nous les rencontres : Italiens fous de Briançon, Allemands pédagogues et très pros.
Ce lieu superbe sera notre lieu de camp : couchage et feu pour le thé.
Diner : une boite de thon, amandes et miel.
Un piton rocheux nous offre le panorama d’un coucher de soleil revêtant ces monastères et leurs perchoirs monolithiques d’une couleur d’or.
Apres avoir gravi les météorites tombés du ciel (envoyés par les dieux) nous planifions d’aller les voir dans leur demeure : le Mont Olympe. En s’endormant, le ciel se découvre à nous entre les quelques arbres de notre terrasse et les escarpements vertigineux qui nous entourent. Un beau ciel étoilé, un calme d’Hermitage, juste le crépitement de nos dernières braises, une ambiance parfaite pour rêver de la suite.
