Réveil aux aurores, car ce matin, enfin, nous appareillons ! Officiellement, c’est en quittant Palerme que notre périple débute.
Cap sur Cefalú. 30 miles nous séparent de cette ville antique, construite au pied d’un éperon rocheux. Connue pour son Temple de Diane, ses petites rues au charme sicilien, sa cathédrale défensive aux tours monumentales et au chœur richement décoré, Cefalú sera notre toute première étape.
Unique élément manquant à l’appel : le vent. Une (très légère) brise souffle Nord/Nord-Ouest. Avec deux nœuds de vent, notre lourde étrave ne bougera pas d’un pouce. C’est l’occasion de tester le moteur Volvo Penta, que l’Oncle Pascal a entretenu minutieusement. Il tourne au poil ! Nous marchons à un régime stable de 17000 tr/min, et 5 nœuds de moyenne. Nous jetons l’ancre devant les murailles de Cefalú sur les coups de 14h.
Petite crique aux roches escarpées, eau translucide
Tous à l’eau, masques, tubas, escalade sur les blocs de roches qui tombent à pic dans l’eau, et sauts en tous genres.
Gabriel est tout de suite mis dans le bain, nous prenons le rythme de « bricolage, travail, route » et lui confions sans tarder la réparation de l’annexe et de son moteur 4 chevaux.
Visite de Cefalú : Cathédrale, ruelles, maisonnettes siciliennes (toutes en hauteur, 3 étages, escalier extérieur), lavoir et terrasses surplombant le port
Glace Stracciatela servie dans une brioche
Escalade de la citadelle par la façade extérieure. Une heure de grimpe parmi les ‘cabeza negra’, les pierres instables et les cactus. Falaises dominant la ville et la baie de mouillage. Coucher de soleil.
Sprint du haut de la montagne, en traversant les ruelles, remontant la route côtière jusqu'à atteindre le bateau, le souffle court.
Baignade nocturne, diner, prière du soir… et on met les voiles ! Première nav’ de nuit direction les îles Éoliennes.